LE CHIISME
COMMENT EST-IL ENTREE DANS LE NOUN ?
Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux.
Gloire à Allah le Seigneur de L’Univers.
Que la paix et le salut d’Allah soient sur le prophète Mohamed (SAW) et sur sa famille ; les saints, les pures.
Le Noun est un grand Département situé à l’ouest du Cameroun dont le chef lieu est Foumban. La population est majoritairement musulmane ; est également divisée en plusieurs sectes en occurrences :
· Le Tijannisme : Qui atteints environ 85% des musulmans
· Le Sunnisme : représentant environ 13% de la population musulmane
· Le shiisme : qui n’est qu’au stade de formation avec environ un taux de 2%
L’apparition du chiisme dans le Noun causa une véritable polémique dans les sectes islamique car celles-ci resta depuis longtemps inconnu dans le milieu islamique.
Il n’y a as trop longtemps, la communauté musulmane du Noun n’était dominée que par deux sectes principale que sont le TIJANISME et le SUNNISME. C’est donc au cours des années 2000 qu’arriva alors un certain CHEICKH HASSAN à Foumban et parla ainsi pour la toute première fois du chiisme au sein d’une Ecole franco-islamique mise sur pieds par les sunnites.
Quand bien même son arrivée fut subite et improvisé au sein de la dite école, ce dernier trouva tout de même quelques membres responsable de l’école et eu par la grâce du très Haut un moment de leurs parler sur le but de sa mission.
C’est ainsi qu’à la lumière des œuvres sunnites tels que « Boukhari, Muslim, Thirmizi et autres » Sheikh Hassan ressorti les vérités sur l’authenticité de la voie empruntée par les chiites qui d’ailleurs n’est rien d’autres que la voie indiquée par le Prophète de l’islam (Paix de Dieu su lui ainsi que sur sa famille) et non la voie empruntée par certains de ses compagnons après sa mort suite à la mésentente sur le choix de celui qui devait prendre le relais sur direction de la Ummah islamique comme le prétendent les sunnites ainsi que les tijanites.
Après cela donc, certains membres de l’école furent touché ; surtout peut être sur le tempérament et la passivité qu’à observé Sheikh Hassan après avoir été couvert d’injures et humiliations de ses interlocuteurs.
Quelques mois après sa venue, certains témoins sa visite voulurent pousser un plus loin leur curiosité sur le chiisme. La personnalité la plus palpable fut un certain dénommé NJI MAPON NJOYA IBRAHIM qui délégua un de ses subordonnés (Sheikh Zakaria) sur Douala la capitale économique su Cameroun où se trouve le CENTRE LINGUISTIQUE d’Ahl-ul-beyt afin de récolter de plus amples informations sur cette secte islamique qu’est le chiisme.
Une semaine après, l’émissaire revint à Foumban convaincu et en possession de nombreux livres sur la connaissance du chiisme ; La voie que le saint Prophète et de sa noble famille.
Sur ce fait, Nji Mapon, Imam Mamoud, Zakaria, Madalé ainsi que trois grands Imams de Nkoumbouo se rendirent à Douala. Ils furent logés, nourris pendant un mois et disposaient de deux enseignants à l’instar de Sheikh ALAWI l’irannien et Seikh Hassan en particulier.
C’est ainsi que le shiisme a commencé à se propager dans le Noun ; puisse que quelque mois plus tard, une maison fut prise en location pour servir de lieu de rassemblement face à ma croissance des adeptes shiites. Quelque mois après, sous la pression et l’influence des sunnites, le locataire mis la Ummah shiite (Communauté chiite) à la rue.
En 2003, un frère shiite nommé Ibrahim Moundé arriva à Foumban et mit sur pieds un Centre supplémentaire car le premier Centre se trouvait dans un quartier nommé MANKA après l’exclusion. Dès lors, Foumban disposait de deux centres : le DARUL SAKALEINE et avec Moundé Ibrahim comme dirigeant et le centre de Manka avec pour dirigeant Zakaria.
Mais le Daroul-roul-sakaleine (la maison de deux poids) fut fermée sous l’influence du Palais Royal et transféré à MADOUNKA. A ce stade, rien n’avait vraiment l’air de marcher car les promesses des hauts dignitaires du royaume restaient toujours sans suite favorable ; ce qui favorisa la chute de la fameuse DARUL SAKALEINE et le déplacement de son dirigeant pour Yaoundé la capitale Politique du pays.
Par la suite, une petite mosquée fut alors construite sur un terrain titré au nom de Nji Mapon Njoya Ibrahim ; légué par celui-ci à la communauté shiite. C’est ainsi qu’avec l’appui de la communauté shiite de Douala et en particulier la Princesse KHADIJA BOMIKO.
Au cours de l’année 2009, la Persée vertigineuse des chiite dans le Noun favorisa le déroulement de très grands événements donc le plus marquant fut un débat-conférence tenu par les deux parties afin de dévoiler de qui du chiisme ou du sunnisme appartient la voie du salut annoncer par notre saint prophète (Que la paix du Très Haut soit sur lui ainsi que sur sa famille, les saints les pures)
Cette année 2010 se présente plutôt comme une année de prospérité et joie pour le shiisme dans le Noun. Son seul objectif ; promouvoir le dialogue ainsi que la paix sociale entre tous les tendances religieuses dans le Noun et au Cameroun en général comme l’a déclaré le Imam Hassan lui-même dans son discours au Cinéma le Bamoun à Foumban suite à la conférence tenue je cite : « Nous n’avons qu’un seul et Unique Dieu et Mohamed comme son envoyé (SAW), nous avons un Coran identique, une même Kib-lah (Direction de la Mecque où doit s’orienter les musulmans lors de l’accomplissement de la prière), un même mois de Ramadan, un même lieu de Pèlerinage que nul ne peut par conséquent nier »
Nous sommes attachés à une coutume ; ce qui fait de nous des frères alors, notre optique c’est de promouvoir la paix dans tous les domaines de la vie. Ainsi, nos portes sont ouvertes à tous ceux qui désirent connaitre la voie sure, le chemin de la prospérité et de la vie éternelle.
Oh ! Seigneur repend tes grâces sur Mohamed ainsi que sa famille, comme tu as rependus tes grâces sur Ibrahim ainsi que la famille d’Ibrahim, car certes tu es digne de louages magnanimes.
Nji mapon Njoya Ibrahim
Imam Chiite à Foumban
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